1 - Spectacle / Assemblage scénique
création sur scène: en tournée:
2 - Installation vidéo-multimédia / Performance - Centre Régional d'Art Contemporain de Sète : - Carré des Jalles - St Médard en Jalles:
Le spectacle INVISIBLE a été programmé en 2003-2004 par:
INVISIBLE a reçu le soutien de:
Critiques Presse / à propos du spectacle INVISIBLE: " Un univers sombre, troublant, gênant.. Il est souvent question de lignes de fuite, voire de fuite en avant... en haut d'escaliers sans fins ou de couloirs terrifiants. La combinaison danse, lumières et image, est complètement opérante. L'environnement sonore est au diapason, même s'il fait froid dans le dos, parfois... Le tout est insolent de maîtrise et de rigueur, très abouti, techniquement proche de la perfection. " " Dans un clair-obscur permanent, appuyées par une musique conceptuelle implacable, les chorégraphies jouent la carte de la distance et de la tension quasi-électrique, sous le regard inquisiteur de deux immenses écrans vidéo qui racontent des fuites, des emprisonnements ou des dédales aux sorties improbables. Des images devant lesquelles s'effacent parfois les danseurs, couchés à terre, comme pour dire qu'elles participent en plein à ce sombre verbe chorégraphique. Sombre, car Invisible est sombre au point de nous emmener à la limite de la lisibilité. Mais passionnant et prenant, parce qu'il crée un univers visuel très signifiant, qui parle tout à la fois d'un "quotidien.com" paradoxal où la multi-médiatisation conduit à une violente incommunicabilité, et d'un processus de création où Magali et Didier Mulleras puisent leur signature. " " L'immersion est totale. A une danse souvent brutale et proche de l'effondrement, tout à la fois rapide et dépressive, font pendant des images au grain particulier, un trouble des perspectives, un jeu sur l'espace: sans doute la plus belle réussite de cette création " "Aux antipodes de "mini@tures ". Plus sombre, plus complexe, plus ambitieuse, "Invisible " s'éloigne de la danse au sens propre du terme, pour se focaliser sur un univers inquiétant, proche des délires cinéma de Lynch ou Aronofsky " " 4 personnages construisent et déconstruisent le champ des possibles, en projetant le spectateur dans une sphère abstraite, paradoxalement très personnelle, transversale et fragmentée, évoquant des univers insaisissables et nébuleux. " NOTES sur la création scénographique - “INVISIBLE”coproduction: Le Cargo Grenoble “ Pour ce premier projet d’investissement du Musée-Bibliothèque de Grenoble, lié à la mise en place d’un dispositif scénographique pouvant accueillir la création du premier assemblage scénique du projet “INVISIBLE” en 2003, notre réflexion s’est portée sur plusieurs points: 1 - Utiliser les proportions architecturales de la salle: 2 - Inscrire la scénographie et l’espace scénique dans le volume initial du lieu: 3 - Renforcer la perception de verticalité: 4 - Donner un double sens de visibilité au spectacle: La surface scénique est centrée dans le lieu, au niveau du sol, longue et étroite. Pour chaque zone de spectateur, l’absence de fond de scène marqué (la seule limite, réelle et visible, du fond de scène étant alors constituée par les spectateurs d’en face), induit la transparence, le “passage au travers”, remettant en cause l’unité de sens (face / dos, avant / arrière, proche / lointain, haut / bas). La conception globale et l’écriture définitive de l’oeuvre en scène, suivront le principe du double sens et de ses conséquences. Eu égard aux deux sens de perception proposés au public, la symétrie pourra être utilisée, sans être obligatoire, sans qu’il soit impératif de respecter l’égalité de répartition du spectacle sur les deux “avants” du plateau, tant dans l’unité de temps que dans le contenu artistique. 5 - Libérer l’espace scénique: L’intérieur de ces volumes, qui sert de dégagement pour divers accessoires liés au spectacle, pourra être également utilisé par les danseurs comme loge-plateau Le décalage de ces deux volumes proposera la vision en perspective de deux plans successifs, proche et lointain, créant deux zones différenciées propices à la distanciation entre les diverses images projetées (aspect, contenu), et également liées à la distribution de l’action des danseurs dans leur occupation de l’espace scénique. Au niveau du sol, deux volumes bas et carrés, posés aux extrémités du plateau, serviront communément de zones de travail pour les danseurs, et d’espaces de projection d’image zénitale. 6 - Adapter le projet scénographique initial, pour une version en tournée: Nicolas Grimal, scénographe |
Cie Magali & Didier Mulleras / Centre Chorégraphique C.E.D 20 rue du Tunnel 34500 BEZIERS - France / contacts |