INVISIBLE sur scène


1 - Spectacle / Assemblage scénique

[extrait vidéo]

création sur scène:
Grenoble, du 11 au 14 fevrier 2003
coproduction création & résidence: Le Cargo-Grenoble
[scénographie en double visibilité]

en tournée:
[scénographie en simple visibilité]
Théâtre de Béziers 19 & 20 fev.2003
Saint-Leu (Ile de la Réunion) 21 & 22 Mars 2003
Théâtre de Grasse 3 & 4 avril 2003
Festival Cynet03 Dresde (Allemagne) 11 oct.2003
Carré des Jalles - St Medard en Jalles 30 Mars 2004
Festival le Zèle du Désir - Bruxelles 26 Mai 2004
Festival Mediarte - Monterrey (Mexique) 18, 19 Octobre 2004
à suivre...

 


2 - Installation vidéo-multimédia / Performance

- Centre Régional d'Art Contemporain de Sète :
du Mer. 23 au Dim. 27 Mars 2005 + performance les 24-25-26 Mars
[extrait vidéo]


 

- Carré des Jalles - St Médard en Jalles:
du 1er au 30 Mars 2004 + performance & spectacle le 30 Mars 2004
[extrait vidéo]

suite tournée


Le spectacle INVISIBLE a été programmé en 2003-2004 par:

  • Le Cargo - Grenoble (coproducteur - création)
  • Festival CYNET 03 Dresde - Allemagne
  • Carré des Jalles - St Médard (coproduction Iddac Gironde)
  • Théâtre de Grasse (coproducteur)
  • St Leu Danse Festival - Ile de la Réunion
  • Théâtre de Béziers
  • Festival le Zèle du Désir - Bruxelles 26 Mai 2004
  • Festival Mediarte - Monterrey (Mexique) 18, 19 Octobre 2004
  • Festival Da Fabrica - Porto (Portugal) 8-9Juin 2005
  • à suivre...

INVISIBLE a reçu le soutien de:

  • CNC Centre National de la Cinématographie
  • Institut Français de Dresde - Allemagne (diffusion)
  • Institut Français de Florence - Italie (tournage)
  • Région Languedoc-Roussillon (création)
  • Festival da Fabrica - Porto Portugal (tournage)
  • Centre Culturel de Bélem - Lisbonne Portugal (tournage)
La banque d'images du projet a été réalisée à Riga, Porto, Lisbonne, Florence, Rio de Janeiro, et durant la tournée 2003-2004

 



Critiques Presse / à propos du spectacle INVISIBLE:

" Un univers sombre, troublant, gênant.. Il est souvent question de lignes de fuite, voire de fuite en avant... en haut d'escaliers sans fins ou de couloirs terrifiants. La combinaison danse, lumières et image, est complètement opérante. L'environnement sonore est au diapason, même s'il fait froid dans le dos, parfois... Le tout est insolent de maîtrise et de rigueur, très abouti, techniquement proche de la perfection. "
J.Carrière - MIDI LIBRE

" Dans un clair-obscur permanent, appuyées par une musique conceptuelle implacable, les chorégraphies jouent la carte de la distance et de la tension quasi-électrique, sous le regard inquisiteur de deux immenses écrans vidéo qui racontent des fuites, des emprisonnements ou des dédales aux sorties improbables. Des images devant lesquelles s'effacent parfois les danseurs, couchés à terre, comme pour dire qu'elles participent en plein à ce sombre verbe chorégraphique. Sombre, car Invisible est sombre au point de nous emmener à la limite de la lisibilité. Mais passionnant et prenant, parce qu'il crée un univers visuel très signifiant, qui parle tout à la fois d'un "quotidien.com" paradoxal où la multi-médiatisation conduit à une violente incommunicabilité, et d'un processus de création où Magali et Didier Mulleras puisent leur signature. "
Vincent Pion - le Quotidien de la Réunion

" L'immersion est totale. A une danse souvent brutale et proche de l'effondrement, tout à la fois rapide et dépressive, font pendant des images au grain particulier, un trouble des perspectives, un jeu sur l'espace: sans doute la plus belle réussite de cette création "
M.Steinmetz - L'HUMANITE

"Aux antipodes de "mini@tures ". Plus sombre, plus complexe, plus ambitieuse, "Invisible " s'éloigne de la danse au sens propre du terme, pour se focaliser sur un univers inquiétant, proche des délires cinéma de Lynch ou Aronofsky "
LE PETIT BULLETIN

" 4 personnages construisent et déconstruisent le champ des possibles, en projetant le spectateur dans une sphère abstraite, paradoxalement très personnelle, transversale et fragmentée, évoquant des univers insaisissables et nébuleux. "
LE DAUPHINE


NOTES sur la création scénographique - “INVISIBLE”

coproduction: Le Cargo Grenoble

“ Pour ce premier projet d’investissement du Musée-Bibliothèque de Grenoble, lié à la mise en place d’un dispositif scénographique pouvant accueillir la création du premier assemblage scénique du projet “INVISIBLE” en 2003, notre réflexion s’est portée sur plusieurs points:

1 - Utiliser les proportions architecturales de la salle:
     Grande longueur et hauteur sous plafond, largeur réduite.

2 - Inscrire la scénographie et l’espace scénique dans le volume initial du lieu:
     Principe de couloir, unissant longueur, perspective et verticalité.

3 - Renforcer la perception de verticalité:
     Ne pas réduire la hauteur sous plafond, et le libérant de toute installation de plafond technique, afin de respecter la notion de verticalité induite et appuyée par la proportion, étroite et haute, des deux zones d’images latérale.

4 - Donner un double sens de visibilité au spectacle:
L’oeuvre en scène sera créée en fonction d’un principe de double visibilité. De part en part du plateau, deux gradins, placés face à face en bord de scène et reculés aux extrémités de la salle, accueillent le public. Les proportions et l’agencement des éléments sur le plateau, permettront une pleine visibilité pour chaque spectateur, quelle que soit sa position et son choix de gradin.

La surface scénique est centrée dans le lieu, au niveau du sol, longue et étroite. Pour chaque zone de spectateur, l’absence de fond de scène marqué (la seule limite, réelle et visible, du fond de scène étant alors constituée par les spectateurs d’en face), induit la transparence, le “passage au travers”, remettant en cause l’unité de sens (face / dos, avant / arrière, proche / lointain, haut / bas).

La conception globale et l’écriture définitive de l’oeuvre en scène, suivront le principe du double sens et de ses conséquences. Eu égard aux deux sens de perception proposés au public, la symétrie pourra être utilisée, sans être obligatoire, sans qu’il soit impératif de respecter l’égalité de répartition du spectacle sur les deux “avants” du plateau, tant dans l’unité de temps que dans le contenu artistique.

5 - Libérer l’espace scénique:
Afin de donner aux danseurs un espace de travail étendu, deux imposants parallélépipèdes, étroits et hauts, sont placés sur chaque bord de scène: leurs faces avant et arrière sont utilisées pour accueillir les projections d’image, effectuées à double sens, chaque gradin voyant de chaque côté les mêmes images en même temps.

L’intérieur de ces volumes, qui sert de dégagement pour divers accessoires liés au spectacle, pourra être également utilisé par les danseurs comme loge-plateau

Le décalage de ces deux volumes proposera la vision en perspective de deux plans successifs, proche et lointain, créant deux zones différenciées propices à la distanciation entre les diverses images projetées (aspect, contenu), et également liées à la distribution de l’action des danseurs dans leur occupation de l’espace scénique. Au niveau du sol, deux volumes bas et carrés, posés aux extrémités du plateau, serviront communément de zones de travail pour les danseurs, et d’espaces de projection d’image zénitale.

6 - Adapter le projet scénographique initial, pour une version en tournée:
Pour les lieux d’accueil de cette création en tournée, ne disposant pas de dimensions scène-salle pouvant permettre la réalisation initiale de double visibilité, une adaptation est prévue et propose l’oeuvre en vision uniquement frontale. Il s’agira donc de scinder en deux la scénographie d’origine, de “replier” l’oeuvre sur elle-même. Concernant le contenu artistique, et restant ainsi fidèle à l’idée d’assemblage en permanente évolution, les divers modules scéniques (danse, image, son) seront donc redistribués dans le temps, en fonction des caractéristiques de chaque nouvel espace. Ce travail de double mise en espace sera réalisé et pensé dès le départ des travaux artistiques “

Nicolas Grimal, scénographe
Didier Mulleras, direction artistique


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