Magali Viguier-Mulleras & Didier Mulleras, chorégraphes français, créent leur Compagnie en 1986 à Béziers, au sein du Centre C.E.D, qui abrite depuis leurs activités et projets (création, enseignement, diffusion). Depuis 1988, ils ont créé 26 pièces chorégraphiques. Leurs récents spectacles sont régulièrement diffusées en France et à l'étranger .

Ils suivent un parcours de formation, riche et éclectique, empreint de curiosité et souvent hors des sentiers battus, au contact de diverses techniques et expressions (théâtre, musique, danse contemporaine, jazz et moderne,...), multipliant les rencontres avec des personnalités aussi diverses que Vendetta Mathéa, Charles Cré-Ange, Redha, Anna Mittelholzer (Cie Graham), Darrel Davis (Cie Gallota), Derek Williams (DTH New York)...

Ils collaborent fidèlement, depuis 1992 avec Nicolas Grimal, leur scénographe et réalisateur multimédia, co-auteur de leurs récents projets pour la scène et le web. Didier Mulleras suit très tôt une formation musicale (piano, chant, percussions), puis interprète la musique brésilienne et jazz dans plusieurs groupes, pour finalement composer les musiques originales des oeuvres de la Compagnie dès 1990, baroque mariage de sons acoustiques et synthétiques. Il crée en 1993 la musique originale de “Catwalk”, création scénique de la Cie, à partir du son échantillonné des costumes conçus par Paco Rabanne

1992 à 1996: Didier Mulleras et Nicolas Grimal fondent le Festival Les Z’Arts, qui proposera à Béziers durant quatre ans une programmation artistique riche et éclectique, autour de concerts, spectacles et expositions (oeuvres et artistes invités: M.Petrucciani, le sculpteur César, Yves Simon, Keith Haring, Arman, Paco Rabanne, Andy Warhol, Ben...)

1998: conception et lancement du site web www.mulleras.com, sous la direction de Nicolas Grimal, pour créer à long terme le projet “mini@tures” et les travaux initiés autour des rapports Danse & Nouvelles Technologies. Un ensemble de 100 "micro-métrages" (clips vidéo-danse ultra-courts) est alors créé sur le web et sur Cdrom, amenant ainsi l'écriture des chorégraphes sur des territoires inédits liés au multimédia. L'équipe poursuivra son expérimentation durant quatre ans, et parachèvera le projet "mini@tures" en fin 2001. Jusqu’en 2007, plus de 150000 spectateurs connectés, provenant de 80 pays, découvriront les clips en ligne sur le site web.

2000: la phase scénique de "mini@tures" est élaborée, à partir des clips du web: c’est le spectacle “mini@tures - phase 2”, créé à Béziers puis diffusé en tournée internationale (Belgique, Allemagne, Espagne, Ile de la Réunion) et française (Festival ArtRock à St Brieuc, Isea2000 à Paris, Vidéo-Formes à Clermont-Ferrand, Grasse, Odyssud Blagnac, Art Danse Dijon, Tendances Iddac 03, le Prisme à Elancourt, le Carré Magique à Lannion, ...). Le projet “mini@tures” reçoit le Prix Spécial du Jury lors du festival CYNET 2000 à Dresde (Allemagne) et rencontre un accueil chaleureux auprès du public et des professionnels, lors de la tournée 2000-2003.

“mini@tures”, considéré comme un projet pionnier en matière d'art numérique, est régulièrement présenté lors d’importants rendez-vous liés à la Danse, à l’Image et aux Nouvelles Technologies: Monaco Dance Forum, Interférences à Belfort, DanceScreen 2000, Viaduc de la Création à Paris, BrotFabrik à Berlin, Festival Cour des Capucins au Luxembourg, Festival da Fabrica à Porto (Portugal), Festival Danza Estate à Bergame (Italie), Festival Video d’Estavar, Institut Français de Kiev (Ukraine), Blue Stage - HKW à Berlin, Mostra Video Dansa à Barcelone, Dance On Camera à New-York, festival SeNeF Séoul Corée, EMAF Osnabrueck, MIC Auckland Nouvelle Zélande ...

2002: "mini@tures", prévu sur quatre ans, étant achevé, il restera disponible sur le web en libre accès. La phase scénique poursuivra sa route en tournée (135 représentations de 2000 à 2006), en France avec le soutien de l’ONDA, et celui de l'AFAA* pour une partie de ses diffusions à l'étranger: Centre Culturel de Bélem à Lisbonne-Portugal*, Festival da Fabrica - Porto*, FabbricaEuropa à Florence - Italie, festival de Riga - Lettonie, Centre Itau Cultural à Sao Paulo* - Brésil, Alliance Française de Monterrey - Mexique, Institut Français de Kiev - Ukraine...

Parallèlement aux tournées, la Compagnie entame le projet “INVISIBLE”, prévu sur quatre ans de 2002 à 2005, coproduit par Le Cargo - Grenoble et cofinancé par le CNC Centre National de la Cinématographie - Dicréam. La Compagnie reçoit régulièrement un large soutien de la presse française et internationale, qui salue unanimement la qualité de ses projets, avec plus de 600 références en médias, articles ou reportages réalisés sur ces dernières saisons.

2003: l'équipe artistique crée "INVISIBLE" sur scène au Musée de Grenoble, coproduit par Le Cargo, et entame à l'automne une tournée qui la conduira dans 6 pays en deux mois (Mexique, Usa, France, Allemagne, Ukraine, Angleterre) où elle présente ses deux spectacles "mini@tures" et "Invisible", notamment en première américaine au Skirball Center de Los Angeles, et en première anglaise à l'ICA Institute of Contemporary Arts de Londres. Cette tournée 2003 reçoit le soutien officiel de la Ville de Béziers, de l'AFAA pour la partie Etats-Unis, ainsi que du réseau diplomatique français présent dans chaque pays (ambassades, consulats, alliances et instituts français). La diffusion internationale de la Compagnie est en progrès constant, avec 25 pays déjà visités par ses spectacles et oeuvres multimédia.

2004: la Compagnie parachève le troisième volet annuel de son projet "INVISIBLE" par une installation vidéo-multimédia, au Carré des Jalles de St Médard, en coréalisation avec l'Iddac-Gironde. La Cie effectuera plusieurs tournées importantes à l'étranger: Asie (Inde, Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Vietnam), Mexique, Belgique, Pays Bas,...


2005: après avoir présenté ses spectacles à Mexico, Jakarta, New Delhi, Bombay, Bangkok, Kuala Lumpur, la Compagnie est programmée et soutenue dans sa région: elle est en résidence de création dans ses studios biterrois, où elle prépare la fin du projet INVISIBLE, qui est créé en Mars, sous forme d'une installation-rétrospective au Centre Régional d'Art Contemporain de Sète, avec le soutien de la Scène Nationale de Sète.

2006: la création du projet INVISIBLE est désormais achevée, l'oeuvre est intégralement consultable sur Internet. Ses diverses propositions scéniques continuent à être diffusées, et la Compagnie travaille désormais sur des versions inédites et adaptées aux lieux d’accueil (cf: Le Cube - Issy les Moulineaux, Nice - Acropolis, Le Médiator Perpignan, ...). Parallèlement à la diffusion de son répertoire, l’équipe entame son nouveau chantier de création, “96 DETAILS”, qui proposera des créations scéniques et numériques sur quatre ans, jusqu’en 2009. Suite aux films et interfaces mis en ligne sur le site www.mulleras.com, la première phase scénique, “Traces (96 détails)” est créée au Théâtre de Béziers (coproducteur).

2007: Montpellier Danse accueille "96 détails" dans sa saison de spectacles, ainsi qu'une installation rétrospective des oeuvres vidéo et multimédia. La Cie reçoit le soutien de "Réseau en Scène" pour sa tournée en région Languedoc-Roussillon, et crée "Suite", volet scénique du projet" 96 détails", au Médiator - Perpignan. Le CNC - Centre National de la Cinématographie, attribue à nouveau à la Cie l'aide DICREAM pour son projet numérique et scénique "96 détails". La Cie poursuit sa diffusion en France (Biarritz, Nîmes, ...), et à l'étranger (Casablanca, Dresde, Cologne...).

Au fil de leurs créations, Magali et Didier Mulleras offrent une danse libre, tant dans l'écriture du mouvement que dans ses espaces de représentation, jouant et se jouant de la multiplicité des cadres de sa lecture, fragmentant leurs oeuvres à souhait, avec un parti pris artistique toujours prépondérant. Leur désir constant d’ouvrir la danse à de nouveaux espaces, à de nouveaux regards, privilégie toujours la mise en visibilité du résultat de leurs expérimentations, au delà du discours théorique, au delà même de leur parole d'auteur et de leur expérience de créateurs transversaux.

 

retour en haut